Plusieurs études ont étudié l’impact d’une stéato-hépatite non alcoolique (NASH) sur le risque de survenue d’un diabète de type 2 mais les méthodes diagnostiques étaient variables. Ceci a conduit une équipe italienne à réaliser une méta-analyse des études évaluant l’association entre l’existence d’une NASH et la survenue d’un diabète et surtout son importance.
Seules les études d’observation de plus de 500 sujets avec une durée d’au moins un an et dans lesquelles la NASH était diagnostiquée sur des méthodes d’imagerie, ont été retenues. L’étude a analysé 19 études d’observation portant sur 296 439 sujets dont 30.1 % avec une NASH et près de 16 000 cas de diabète. La médiane de suivi était de 5 ans. Les patients avec une NASH avaient un risque supérieur de voir survenir un diabète de type 2 en comparaison de ceux qui n’en avaient pas (hazard ratio = 2.22, IC 95 % = 1.84-2.60 ; I2 = 79.2 %). Les patients qui avaient une NASH sévère avaient aussi plus de risques de développer un diabète. Ce risque augmentait en fonction des scores échographiques de stéatose mais il semble être même supérieur chez les patients avec une NASH et un score de fibrose avancé (HR = 4.74 ; 3.54-5.94). Les analyses de sensibilité ne modifiaient pas ces données, il ne semblait pas y avoir de biais de publication. Cependant ces études sont très hétérogènes et il n’y a pas d’étude ayant utilisé la biopsie hépatique. En conclusion, la NASH est associée de manière significative à une multiplication par 2 du risque de survenue d’un diabète de type 2. Cependant, le fait que ces études soient observationnelles ne permet pas de prouver la causalité de cette relation.
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