Mpox : la France est "prête à faire face à tous les scénarios", affirme Attal
Après avoir placé le système de santé français en "état de vigilance maximale", Gabriel Attal a annoncé mardi 20 août que 232 sites de vaccination étaient déjà ouverts en France pour lutter contre la recrudescence des cas de mpox. La France est "prête à faire face à tous les scénarios", a assuré le Premier ministre.
Alors que le virus mpox se propage en Afrique et qu'un premier cas a été détecté en Europe, Gabriel Attal a assuré, mardi 20 août, que 232 sites de vaccination étaient déjà ouverts en France. "Et de nombreux autres seront disponibles", a précisé le Premier ministre démissionnaire sur le réseau social X. Il a, par ailleurs, confirmé le don par la France de 100 000 doses de vaccin aux pays les plus touchés. "[Elles] seront distribuées via l'Union européenne aux régions où le virus circule fortement. Cette solidarité en actes vient renforcer de près de 50% l'effort européen actuel", a déclaré Gabriel Attal.
J'ai tenu hier, comme je l'avais annoncé vendredi dernier, un point de situation sur l'épidémie de #mpox.
Notre système de santé est en état de vigilance maximale. Nous nous tenons prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques.
Comme je l’ai annoncé vendredi,…— Gabriel Attal (@GabrielAttal) August 20, 2024
Vendredi, le chef du Gouvernement avait annoncé le placement du système de santé français en "état de vigilance maximale". Une nouvelle réunion s'est tenue à Matignon lundi 19 août. "Aucune contamination par le clade 1, plus mortel et virulent que le clade 2, n'a encore été recensée en France", a indiqué sur son site le Gouvernement à l'issue de ce point de situation.
"Depuis l’épidémie de 2022, l’État dispose d’une stratégie de réponse efficace face à une épidémie de mpox, en ce qui concerne la prévention, le diagnostic rapide, la prise en charge des cas et des contacts, et la vaccination", a précisé l'exécutif.
De nouvelles recommandations vaccinales attendues
En Europe toutefois, la Suède a annoncé avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, récemment apparu en Afrique. La France, elle, s'attend à l'apparition prochaine de cas sur son territoire. "Je ne peux pas prédire combien de cas il y aura. Mais il y a de fortes chances que des cas sporadiques apparaissent, et sans doute prochainement", a, en effet, déclaré le 18 août le ministre délégué à la Santé et à la Prévention, Frédéric Valletoux, à la Tribune Dimanche.
Mais le Gouvernement se tient "prêt à faire face à tous les scénarios et à tous les risques", a soutenu Gabriel Attal sur X. "A ma demande, le ministère de la Santé a saisi la Haute autorité de Santé pour mettre à jour, d'ici fin août, ses recommandations vaccinales", a-t-il ajouté. Dans son dernier avis datant de janvier 2023, la HAS recommandait la vaccination uniquement pour les personnes ayant été en contact avec des malades si le nombre de cas restaient "isolés ou dispersés".
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) se veut aussi rassurante. Le monde en sait "déjà beaucoup" sur le mpox et l'on ne peut donc le considérer comme "le nouveau Covid", a affirmé mardi 20 août le directeur "Europe" de l'organisation, Hans Kluge.
"Le mpox n'est pas le nouveau Covid. Qu'il s'agisse du clade 1 du mpox, à l'origine de l'épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2 du mpox, à l'origine de l'épidémie de 2022" dans le monde, a-t-il détaillé, lors d'un point de presse des agences de l'ONU, avant d'ajouter : "Nous en savons déjà beaucoup sur le clade 2. Il nous reste à en apprendre davantage sur le clade 1."
Références :
avec AFP et site du Gouvernement (info.gouv du 19 août 2024).
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