Au mois de juin, l’hôpital de Morlaix (Finistère) a été condamné par le tribunal administratif de Rennes à verser 2 800 000 millions d’euros de dédommagement à deux victimes, suite à des accouchements avec complication. Cette condamnation intervient plus de 25 et 9 ans après les faits. Le quotidien local Ouest France rapporte qu’en 1997, un nourrisson est né “en état de mort apparente et resté atteint d’une infirmité motrice et cérébrale irréversible” suite à l’accouchement. L’usage fautif des forceps lors de l’accouchement serait à l’origine du préjudice. Condamné une première fois en 2010, l’hôpital a de nouveau été pointé du doigt par un rapport d’expertise à la suite du décès du jeune garçon en 2018, à l’âge de 19 ans. Le rapport, cité par nos confrères, indique que le polyhandicap a été "causé par les conditions dans lesquelles s’est déroulé l’accouchement”. Plus récemment, en 2013, à l’issue de son accouchement, une mère s’est retrouvée atteinte d’une lésion “d’une grande rareté”, la condamnant à se déplacer en fauteuil roulant. Cette fois, c’est la pose de la péridurale après une rachianesthésie qui est mise en cause. Dans le premier cas, l’établissement a été condamné à verser 600.000 euros à sa succession, 55.000 euros à la mère et 196.000 euros à la CPAM d’Ille-et-Vilaine. Dans le second, il devra verser à la patiente plus d’1,8 million d’euros, ainsi qu’une rente annuelle et 220.000 euros à la CPAM du Finistère. [avec le Parisien et Ouest France]
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