ll est déjà maire de Fontainebleau, élu à la région Île-de-France, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) ... et désormais, candidat aux législatives pour la deuxième circonscription de Seine-et-Marne. Frédéric Valletoux a officiellement été investi par la majorité présidentielle et vise l’Assemblée nationale. Candidat pour Horizon, il officie sous l’étiquette “Ensemble”, du nom de la confédération entre La République en Marche, le MoDem et “Horizons”, parti d’Edouard Philippe.
Je vous invite à suivre mon compte de candidat aux élections législatives pour la 2ème circonscription de Seine-et-Marne ici @Valletoux2022#MajoritéPrésidentielle @EmmanuelMacron @avecvous @EPhilippe_LH @HorizonsLeParti #Fontainebleau #Nemours #ChâteauLandon pic.twitter.com/7fa601CiXD
— Frédéric Valletoux (@fredvalletoux) May 9, 2022
Dans une interview aux Echos, celui qui assure sa campagne en plus de la présidence de FHF, confie notamment ses craintes pour l’été, alors que les services d’urgences ferment les uns après les autres. “En prévision des prochains mois, nous avons demandé aux agences régionales de santé d'organiser la permanence des soins dans tous les territoires et en ville. En France, on sait organiser la permanence des boulangeries toute l'année, mais pas celle des médecins ! Il me semble nécessaire de rendre obligatoire la permanence des soins pour la médecine libérale - mais pas avec une approche nationale, plutôt avec une approche territoriale et sensible, et bien sûr en ajustant les rémunérations de chacun en fonction de leur prise en charge de nouvelles obligations”, assure-t-il notamment. Le candidat à la députation appelle à apprécier la situation du système de santé “en ne regardant pas que l’hôpital” et estime qu’il y a un “sujet de modernisation des rémunérations". S’il reconnaît que “la médecine de ville est elle aussi en crise”, Frédéric Valletoux considère par ailleurs qu’il n’est pas sain que le médecin généraliste ne “joue plus son rôle de porte d’entrée dans le système de santé”.
Avec la FHF, il entend réunir des “états généraux de l’accès aux soins” et souhaite une loi de programmation pluriannuelle de la santé et de la dépendance dès 2023. Il s’est enfin dit favorable à ce que la Sécurité sociale “devienne le payeur unique à l’hôpital”. S’il est élu, il n’envisage pas de quitter la FHF : “Je ne veux pas cesser de porter la réforme du système de santé, mais au contraire aller la défendre à l'Assemblée, au cours d'un quinquennat où le vent promet de souffler fort ! A la FHF, il y a déjà plusieurs parlementaires, députés ou sénateurs impliqués dans les instances”, a-t-il assuré à nos confrères.
[avec les Echos]
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