Il ne faut "pas relâcher les efforts consentis ces dernières semaines". Tel est l’appel qu’a lancé le ministère de la Santé aux professionnels de santé engagés dans la vaccination anti-Covid, ce lundi 3 janvier. Alors que le variant Omicron se propage de façon exponentielle sur l’ensemble du territoire – avec plus de 200.000 cas positifs par jour –, le ministère indique dans un DGS-Urgent que le nombre de commandes de vaccins connaît une chute vertigineuse : -27% ce lundi soir par rapport au lundi 27 décembre. Pourtant, dès le 15 janvier, les personnes ayant reçu leur 2e dose il y a plus de sept mois et qui n’auraient pas encore effectué leur dose de rappel verront leur pass sanitaire invalidé. Délai qui passera à quatre mois au 15 février, rappelle le ministère. Le Gouvernement a par ailleurs réduit le délai d’éligibilité à la 3e dose à 3 mois afin "d’accroître le degré de protection face au variant et la demande en termes de vaccination". La DGS demande de fait à tous les acteurs (centres de vaccination et libéraux) de s’impliquer de façon "accrue" pour accélérer la campagne. Condition indispensable pour "protéger au mieux la population et de sortir au plus vite de la situation épidémique préoccupante et évolutive dans laquelle nous nous trouvons", estime le ministère.
Pour rappel, les commandes ont été déplafonnées pour le vaccin de Moderna. Pour le vaccin de Pfizer/BioNTech, les médecins et infirmières peuvent commander 1 flacon, 3 pour les pharmaciens.
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