Ils préparaient des attaques contre des centres de vaccination : quatre hommes interpellés
Persuadés que les vaccins contre le Covid sont "destinés à asservir la population au profit d'un nouvel ordre mondial corrompu", quatre hommes qui préparaient plusieurs attaques contre des centres de vaccination ont été interpellés ce mardi par la Direction générale de la sécurité intérieur (DGSI) sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, révèle BFMTV. Ils sont également soupçonnés d’avoir fomenté des attaques contre des institutions –notamment le ministre de l’Economie et des Finances, et d’avoir réalisé une carte européenne des sites de production et de stockage des vaccins en vue de les détruire à l’aide de drones. Selon la chaîne de télévision, ces individus se seraient par ailleurs renseignéssur les lieux de stockage des vaccins des hôpitaux de Tours. Ces quatre individus, âgés de 43 à 69 ans, sont suspectés d’être proches du complotiste Rémi Daillet, 54 ans. Soupçonné d’avoir organisé l’enlèvement de la petite Mia, 8 ans, dans les Vosges en avril, l’homme a été mis en examen en juin dernier et placé en détention provisoire. Dans des vidéos postées auparavant sur Internet, il avait appelé à plusieurs reprises au coup d’Etat et à renverser le Gouvernement. Deux des quatre hommes interpellés ce mardi font partie des onze personnes déjà mises en examen dans le cadre de l’enlèvement de la fillette, précise le site 20 Minutes. L’un d’eux, placé sous contrôle judiciaire, est un lieutenant-colonel de l’armée de terre à la retraite originaire des Hautes-Pyrénées. Lors de sa précédente garde à vue, il avait reconnu avoir rejoint le réseau de Rémi Daillet dont l’objectif était d’enlever des enfants retirés à l’un de leur parent pour le leur redonner.
Ces nouvelles interpellations interviennent dans le cadre d’une autre procédure contre le groupuscule néonazi "Honneur et nation", pour laquelle huit personnes –qui auraient elles aussi préparé des actions violentes, notamment contre des centres de vaccination mais aussi contre le ministre de la Santé, ont été mises en examen en mai et en septembre derniers. Les suspects ont tous été placés en garde à vue –qui pourra durer jusqu’à 96 heures, afin que les enquêteurs puissent déterminer le degré d’avancement de leurs différents projets. [avec BFMTV et 20 Minutes]
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