Il fait un AVC, attend 8 heures aux urgences sans voir un médecin… et rentre chez lui
Après un malaise, un Nîmois est transporté aux urgences par ambulance. Il y restera 8 heures sans être examiné par un médecin avant de rentrer en taxi, excédé.
L'issue aurait pu être fatale. Dans la soirée du 13 février, ce Nîmois s'"effondre brutalement au sol sans muscle et sans réaction", raconte-t-il. Appelé par sa femme, le 15 dépêche une ambulance, qui le conduit aux urgences de Carémeau après avoir pris sa tension. Entre temps, l'homme a repris ses esprits. Arrivé à 21 heures aux urgences, l'homme entame une nuit de "galère". “Jusqu'à 5 h du matin, aucun des deux médecins vient me voir ou me faire un examen." Excédé, le patient menace de rentrer chez lui. "Ils disent à ma femme que cela les arrange", rapporte-t-il. A 5h15, après avoir signé une décharge, un taxi le ramène chez lui. Le patient se rend quelques heures plus tard chez son médecin qui lui fait passer une IRM : l'homme a eu un AVC. De retour au CHU le 20 février, il est pris en charge "sans délai pour une batterie d'examens classiques", précise la direction, qui confirme la très forte activité des urgences ce jour-là. Le CHU invite le patient à saisir par courrier la commission des usagers afin que son cas soit étudié par un médecin indépendant chargé de la qualité et de l'accueil des soins. Il rendra "son avis sur ce qui s'est passé, notamment sur la prise en charge si celle-ci a été bien plus tardive que la moyenne". [avec Midilibre.fr]
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