L’objectif est d’améliorer le bon usage de ces médicaments. En effet, les recommandations préconisent de commencer avec la dose d’ibuprofène la plus faible possible, soit 200 mg pour les adultes. Une mention de prudence en ce sens a été ajoutée aux publicités pour les dosages à 400 mg : "Utilisez la dose la plus faible possible, l’ibuprofène existe à 200 mg". Cependant, "ces publicités pour des médicaments contenant 400 mg d’ibuprofène n’ont pas été de nature à inciter les patients à débuter par la dose la plus faible d’ibuprofène, à savoir 200 mg", considère l’ANSM. En outre, une augmentation des effets indésirables graves en lien avec la dose d’ibuprofène a été signalée, "parallèlement au nombre de publicités auprès du grand public en faveur de l’ibuprofène 400 mg et aux ventes de ces médicaments contenant 400 mg d’ibuprofène", ajoute l’ANSM. Il s’agit, en particulier d’hémorragies gastro-digestives et des atteintes rénales. En conséquence, l’ANSM a décidé finalement d’interdire la publicité pour ces médicaments, que ce soit dans les journaux, à la télévision, sur les sites internet ou dans tout autre média grand public. Cette mesure sera effective le 2 avril. "Elle ne remet néanmoins pas en cause la balance bénéfices risques positive de ces médicaments", souligne cependant l'agence. Toujours dans l’optique d’améliorer le bon usage de ces médicaments largement utilisés, l’autorité sanitaire avait déjà décidé, en décembre 2019, d’interdire l’accès libre à ces traitements, qui ont été positionnés derrière le comptoir du pharmacien. Et une mention de prévention vis-à-vis du risque de retard au diagnostic d’une infection bactérienne, avait été ajoutée à la notice.
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