Encéphalite à tiques : 24 patients hospitalisés dans l'Ain

29/05/2020 Par La rédaction
Infectiologie
L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de l'Ain ont alerté ce jeudi 28 mai sur l'apparition d'un foyer de cas d'encéphalite à tiques confirmés ou probables chez 26 habitants du département. 24 ont été hospitalisés. Au total, dix cas ont été confirmés. 

Les premiers cas sont apparus mi-avril pour des patients ayant pu présenter "des symptômes pseudo-grippaux qui se sont estompés" avant d'"évoluer vers des céphalées intenses et des vertiges plus ou moins importants". 

"Afin d'écarter l'hypothèse d'une infection au nouveau coronavirus, une majorité de patients a fait l'objet d'un test virologique, associé pour certains à un contrôle sérologique", qui se sont révélés négatifs, selon la même source. 

En revanche, le diagnostic d'encéphalite à tiques a été confirmé pour dix des 26 patients, dont 24 ont été hospitalisés courant mai. Une personne présentant des comorbidités importantes et des symptômes similaires est décédée, sans confirmation possible de la cause exacte du décès. 

L'origine alimentaire de la transmission du virus est privilégiée et un "retrait-rappel" a été effectué sur des fromages au lait cru de chèvre et de vache d'une exploitation agricole du bassin d'Oyonnax. Ces produits auraient été consommés par au moins 50% des personnes malades, précisent l'ARS et la préfecture. 

Au 27 mai, 22 personnes à l'évolution favorable ont regagné leur domicile. Deux autres restent hospitalisées mais leur état de santé n'inspire plus d'inquiétude. 

Contrairement à la maladie de Lyme, qui est provoquée par une bactérie, également transmise par la tique, l'encéphalite à tiques est due à un virus transmis à l'homme par piqûre d'une tique infestée, essentiellement du printemps à l'automne. De façon très exceptionnelle, l'infection peut se faire par consommation de lait cru ou de fromage au lait cru, issu d'un animal piqué par une tique porteuse du virus. 

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Michel Lemariey-Barraud

Michel Lemariey-Barraud

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La vraie question est de savoir si on veut assurer correctement les usagers, ou asservir durablement les médecins. La CNAM, organi... Lire plus

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