Elles permettent d’obtenir un effet prolongé sur une semaine ou un mois avec une efficacité équivalente à celle de la buprénorphine orale, ont rapporté le Dr Patrick Bendimerad et coll. (Groupe hospitalier la Rochelle). Une enquête nationale, Ambre, mise en place entre février et mai 2019, auprès de 366 patients dépendants aux opioïdes, suivis par des médecins généralistes ou des spécialistes intervenant en centre d’addictologie ou en milieu pénitentiaire, vient de révéler que plus de la moitié de ces patients (53,2 %) sont prêts à passer à cette nouvelle formulation, et ce rapidement dans 86,9 % des cas. Les attentes des patients sont avant tout de ne plus ressentir de manque (95,5 % des réponses), de diminuer l’usage des drogues (85,9 %) et de prendre moins de risques pour sa santé (89,2 %). S’agissant du traitement de substitution de longue action, les aspects les plus importants sont, pour les patients, l’obtention d’une dose stable et efficace (86,7 %), la possibilité de prendre le médicament une seule fois par semaine ou par mois (80,2 %), la disparition de la crainte d’oubli (80,3 %), et la discrétion de la prise en comparaison de celle de comprimés (73,3 %).
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