83 % des Français se déclarent favorables à la vaccination pour eux et leurs proches, dont 34 % affirmant y être "tout à fait favorables", rapporte une enquête qui vient d’être réalisée par Ipsos pour le compte du Leem (Le entreprises du médicament).
L’étude, réalisée en ligne sur un échantillon représentatif de la population, n’objective pas de différence significative en fonction de l’âge, de la profession exercée, du niveau de revenus, de la présence d’enfant mineur ou non au sein du foyer, ou de la région de résidence… Pour le Leem, "ces résultats viennent renforcer l’idée qu'il y a aujourd’hui une adhésion massive au "principe" de vaccination". Parmi les personnes favorables, 63% considèrent qu’elle permet de se protéger soi-même mais aussi les autres ; et 61 % estiment que les vaccins permettent de se protéger contre des maladies graves. De nombreux leviers apparaissent cependant pour renforcer encore l’adhésion. Les Français favorables à la vaccination citent ainsi des arguments liés à la protection et la prévention contre certaines maladies (58 %) ; des arguments relatifs à l’efficacité des vaccins (35 %), dont l’éradication de certaines maladies grâce à la vaccination (11 %) ; ainsi que les bénéfices collectifs de la vaccination (21 %) et notamment l’idée qu’elle évite la propagation des virus (10 %) et protège les autres et l’entourage (9 %). A l’opposé, 17 % des Français se déclarent défavorables à la vaccination (12% plutôt pas favorable, et 5% pas du tout favorable) "principalement en raison de doutes portant sur la composition des vaccins, leurs potentiels effets secondaires voire leur efficacité" souligne le Leem. Les critiques sont d’ordre générale (73 % des citations), et ce quel que soit l’âge, le revenu, le sexe, la présence d’enfant au sein du foyer ou le niveau de revenus. Les Français "défavorables" pointent notamment du doigt : les effets secondaires des vaccins (21%) ; le manque d’information (18 %) et en particulier le manque de recul sur les effets à long terme (8 %) ; mais aussi les dangers liés à leur composition (17 %) et notamment la présence de substances nocives (13 %). "En parallèle de ces critiques générales, Les Français défavorables à la vaccination expriment aussi spontanément qu’il y a trop de vaccins et qu’ils ne sont favorables qu’à certains d’entre eux", ajoutent le communiqué. En 2016, une précédente étude du Leem avait rapporté une proportion de 69% de sujets favorables, le chiffre le plus bas observé depuis 2012. Le directeur général du Leem, Philippe Lamoureux a toutefois estimé qu’il était délicat de comparer les deux études. Cependant, "la prise de parole forte, claire et audible" des pouvoirs publics sur la question des vaccins depuis l'an dernier n'était "pas indépendante" du regain d'adhésion des Français.
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