Cette audition fait suite à l’apparition de cas de lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) observés depuis la mise en place de la surveillance particulière par l’ANSM et l’Institut national du cancer (INCa) à travers le réseau Lymphopath. Cette surveillance avait été lancée à la suite du scandale des prothèses PIP en 2010. Ainsi, depuis 2011, 53 cas de LAGC associés à ces prothèses ont été identifiés, sur les 500 000 femmes porteuses d’implants mammaires. Les experts ont par ailleurs mis en évidence un lien avec l’aspect rugueux (texturé) de l’enveloppe des implants en cause, qui représentent 85% du marché français. Par la suite, et en fonction de l’avis des experts, l’ANSM sera amenée à prendre une décision sur l’utilisation des implants mammaires. Dans l’attente, elle recommande aux professionnels de santé d’utiliser de préférence des prothèses à enveloppe lisse.
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