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À l'hôpital de la Roche-sur-Yon, des internes assurent une consultation dédiée aux patients sans médecin traitant
Les cinq internes, en 9e année, prennent en charge des patients en grande précarité sociale dépourvus de médecin traitant.
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Ils sont cinq. Cinq internes en 9e année de médecine générale à l’Université de Nantes à assurer, une fois par semaine, des consultations au Centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yon (Vendée), dans le cadre d’un stage de 6 mois, relaie Ouest-France. Le reste du stage se faisant en cabinet.
Leur patientèle est un public fragile : des personnes, de tous âges, en grande majorité de La Roche-sur-Yon et de son agglomération, en grande précarité sociale, qui ont du mal à trouver un médecin traitant, et qui sont sujettes à des pathologies chroniques. “Ça nous permet de varier les lieux de consultation”, témoigne une des internes dans les colonnes du quotidien régional. “Et de faire face à des cas complexes, atteintes de polypathologies”, ajoute une autre.
Ces personnes sont orientées par des associations - comme Vista, qui lutte contre l’exclusion - et des travailleurs sociaux. L’idée est d’éviter une “perte de chance” à ces patients “en errance médicale”, explique Romain Bossis, le vice-président de la CPTS du Centre-Vendée.
Au total, 2 725 consultations ont été enregistrées depuis novembre 2019, date de lancement de ce dispositif. L’objectif est notamment, à terme, pose le journal, de réorienter les patients vers un médecin traitant, en ville - “deux à trois” seraient ainsi ‘reclassés’ vers la médecine par semaine, fait valoir le Dr Bossis.
[Avec Ouest-France]
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