Après trois braquages et une agression au poignard, le voleur de pharmacies arrêté
La série d'agressions a pris fin lundi dernier. Vers 19 heures, un homme armé et cagoulé entre dans une pharmacie du XIIème arrondissement parisien. Il brandit un couteau, poignarde à la cuisse et au front la pharmacienne qui refuse d'obéir. Il tente de prendre la fuite avec les 700 euros de la caisse. Mais l'homme était surveillé. La police et les pompiers sont rapidement intervenus et ont arrêté le braqueur. Quelques jours plus tôt, les 24 et 20 octobre derniers, dans le même arrondissement, deux autres officines avaient été braquées. "Le mode opératoire était le même, note un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur. Le signalement correspondait. Les enquêteurs du XIIe avaient sa photo. L’un d’eux le guettait sur la vidéosurveillance parisienne. On savait que les autres fois, le braqueur s’enfuyait en métro jusqu’à la station Ecole Vétérinaire, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) où il habitait."
"Là, juste après le braquage, ça a été le branle-bas de combat. Les gars de la BAC (Brigade anticriminalité) du XIIe avaient quelques minutes pour le serrer", note une policière. Ils ont foncé, sirène hurlante et gyrophare, direction Maison-Alfort. "Et là, raconte un témoin, ils l’ont chopé par surprise et en un éclair, à la sortie du métro, en haut de l’escalier. Le mec s’est retrouvé à terre, menotté. Il était dégoûté. Il leur a dit 'Ouech ! Comment vous avez fait !'". "Les pharmacies sont des cibles faciles", regrette Renaud Nadjahi, président de l’URPS d’Île-de-France. "Il y a 3 900 pharmaciens en Île-de-France et près d’un millier dans Paris. Sur le territoire national, on recense une centaine de braquages par an. Dans l’esprit des voyous, il y a toujours l’idée que les officines ont des quantités d’argent en liquide ! C’est une vision archaïque. Aujourd’hui, avec le tiers-payant, les pharmaciens font principalement l’avance et n’ont pas beaucoup de numéraires en caisse." [Avec Leparisien.fr]
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