"Au regard de ce silence politique autour de la médecine libérale, de cette méconnaissance, de ce mépris, nous allons nous aussi faire silence le lundi 11 avril, pour prendre date et nous faire entendre. Nous ferons grève", indique l'UFML dans un communiqué. L'Union française pour une médecine libre tire la sonnette d'alarme sur "une situation est en tout point catastrophique". "Les exemples de pénurie et de désertification médicale sont partout (…) L’été s'annonce une période dangereuse, à cause du manque d’effectifs permettant aux centres de rester ouverts pendant les vacances. Le constat est terrible : la perte de chance est réelle", alerte le syndicat, qui prédit que "des patients vont mourir faute de prise en soin". Ce "drame" est "l’aboutissement des politiques sanitaires successives depuis des années", pointe l'UFML, qui dénonce un désintérêt des candidats à l'élection présidentielle sur cette question. "Rien sur le secteur privé hospitalier", "aucun projet politique sur les rémunérations dans le secteur libéral", "pas un mot sur le secteur 2, hormis pour le supprimer ", déplore le syndicat, qui s'insurge de la mise en avant de la médecine salariée aux dépens du libéral. "La médecine libérale a permis au soin d’aller au patient, elle a permis l’égalité devant le soin. Elle fait face au Covid et elle le fait avec le plus grand nombre de morts en exercice professionnel. Il faut développer la médecine libérale, seule à même de répondre à la demande", plaide l'UFML.
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