Jusqu'à 60 heures sur un brancard : un service d'urgences fait appel à la Réserve sanitaire
"Ce matin, le nombre de patients aux urgences était de 74, dont 44 attendant sur des brancards que des lits se libèrent pour pouvoir être hospitalisés. Une partie attendait depuis plus de trente heures, parfois jusqu'à soixante heures", a alerté ce lundi la CGT de l'hôpital Nord Franche-Comté dans un communiqué. Le personnel des urgences a "puisé dans [ses] dernières ressources du fait du manque de lits [...] pour prendre en charge les patients en attente", dénonce le syndicat, qui alerte sur une situation "insoutenable", indique le texte.
La direction de l'hôpital a également publié un communiqué quelques heures plus tard soulignant la "tension exceptionnelle aux urgences" depuis l'été 2022. On y apprend que "la situation se dégrade dès lors que les flux d’admission augmentent, en particulier durant les périodes de fin de semaine et de congés scolaires". Ainsi ce lundi, ce sont "près de 50 patients qui attendaient un lit d’hospitalisation depuis ce week-end alors que les heures à venir nécessiteront également à nouveau un besoin d’une soixantaine d’hospitalisations après un passage aux urgences".
Deux réunions de crises se sont tenues ce lundi. Elles ont abouti à la mobilisation à compter du 24 janvier "de trois médecins, 10 infirmières et 10 aides-soignantes en provenance de la réserve sanitaire nationale. Quinze lits de médecine supplémentaires seront activés à titre provisoire pour transférer des patients en attente d’une hospitalisation aux urgences", indique l'hôpital.
[Avec france3-regions.francetvinfo.fr et francebleu.fr]
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