Plus d'un an après la vasectomie de son mari, Cathy est tombée enceinte de son septième enfant. Le couple attaque son chirurgien pour manquement au suivi post-opératoire, défaut d'information et pour le préjudice physique et moral subi par la patiente et sa famille. En 2007, après la naissance de leur sixième bébé, Cathy et son époux, originaires de Thouars (Deux-Sèvres) décident d'avoir recours à une vasectomie, rapporte la Nouvelle République. Plus d'un an après l'opération Cathy doit être opérée pour une éventration due à trois césariennes. Alors qu'elle ressent des symptômes de grossesse, son chirurgien de l'hôpital de Thouars, le même qui a opéré son mari, ignore ces signes et mène l'intervention, suivie d'une autre opération à cause de complications. Quelques jours plus tard, Cathy effectue un test : elle est enceinte d'un mois et demi. Depuis, un test ADN a prouvé que le mari de Cathy est bien le père de l'enfant, qui est né sans séquelles, d'une césarienne. Le couple porte alors l'affaire en justice, soutenant que le chirurgien a manqué à son obligation de suivi post-opératoire en ne réalisant pas de tests pour vérifier la stérilité du mari de Cathy, ni la grossesse de celle-ci. Le couple demandera à être indemnisé devant le tribunal de grande instance de Niort, dans quelques semaines, à la fois pour le préjudice physique d'une grossesse difficile subie par Cathy, et pour les "sept ans de galère" de la famille, confrontée à des soupçons d'infidélité et des frictions avec leur entourage. Cette affaire sans précédent remet en cause les données scientifiquement admises quant à l'efficacité de la vasectomie. Les possibilités de fertilité "résiduelle" ne durent en principe que 24 semaines au maximum. [Avec Lanouvellerepublique.fr]
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