La mère d'une jeune femme décédée en 2004 avait porté plainte contre l'un des derniers médecins à avoir pris en charge sa fille. Le Conseil de l'Ordre vient de rejeter la plainte.
"Aucun des éléments versés au dossier ne permet de retenir à la charge du praticien une faute de nature à engager sa responsabilité", a indiqué le Conseil de l'Ordre des médecins au sujet d'une plainte visant un médecin du Vésinet (Yvelines). La mère d'une femme de 28 ans, décédée en 2004, avait porté plainte le 12 septembre dernier contre le praticien qui avait décidé du transfert vers l'hôpital de Moisselles (Val d'Oise). Selon elle, le médecin n'aurait pas fait "état de troubles de la déglutition et de l’inefficacité du Loxapac", l’antipsychotique qui avait été administré à sa fille, hospitalisée le 5 mars 2004 pour d’importants troubles du comportement. Pour cette mère en deuil, le combat judiciaire continue. Elle a déposé une autre plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme, contre les médecins de l’hôpital de Moisselles qu’elle juge en partie responsables de la mort de sa fille. [Avec Leparisien.fr]
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