Hôpital américain : un infirmier mis en examen pour viol d'une patiente

14/05/2018 Par Fanny Napolier
Faits divers / Justice
Un infirmier de l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine a été mis en examen pour viol et licencié par l'hôpital. Il avait déjà été condamné en 2012 pour agression sexuelle.

Un infirmier de 49 ans, employé de l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été mis en examen et écroué le 14 février dernier. Il est soupçonné de viol sur une patiente. Admise le 1er février dans le prestigieux établissement, cette femme de 32 ans est hospitalisée une dizaine de jours. Chaque soir, l'infirmier de garde passe dans sa chambre pour lui faire prendre ses médicaments. Dans la soirée du 4 février, celui-ci entre dans la chambre alors que la jeune femme n’est pas seule, son compagnon est venu lui rendre visite. Quand il repart vers 22 heures, il laisse son amie endormie. La jeune femme se souvient que plus tard dans la nuit, et dans un demi-sommeil, elle a senti des mains sur son corps et une relation sexuelle. Au réveil, elle sent des douleurs dans le bas-ventre et se remémore les sensations de la nuit. Elle suppose dans un premier temps que les médicaments qu'elle prend ont provoqué des hallucinations. Jusqu'au moment où elle découvre sur son téléphone un SMS venant d'un numéro non enregistré dans son répertoire : "Désolé ma belle". Elle questionne alors le médecin qui lui assure que son traitement ne provoque pas d'hallucinations. Sûre d'avoir été violée, elle dépose plainte. Grâce au numéro de téléphone, un suspect est rapidement identifié. Il s'agit d'un infirmier employé à l'Hôpital américain. Son nom apparaît dans le Fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles pour avoir été condamné sept ans plus tôt pour agression sexuelle sur personne vulnérable. Arrêté à son domicile, l'infirmier nie le viol. Il explique que le SMS était destiné à repousser les avances de la patiente. Des traces de sperme et d'autres échantillons sont en cours d'analyse. Mis en examen, il a été placé en détention provisoire. De son côté, l'Hôpital a mis à pied le salarié avant de le licencier. [Avec Leparisien.fr et AFP]

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Michel Pailleux

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