Un ambulancier poignardé à mort lors d’une intervention à Besançon
Un ambulancier est décédé ce samedi 28 août à Besançon après avoir reçu un coup de couteau au thorax lors d’une intervention chez un homme connu pour être atteint de troubles psychiatriques. L’intervention a viré au drame. Ce samedi 28 août, une mère inquiète pour son fils, âgé d’une quarantaine d'années et présentant des antécédents de schizophrénie, appelle le Samu. Deux ambulanciers se rendent alors au domicile du quadragénaire, vers 9 heures du matin, situé dans le quartier de Planoise, à Besançon, rapporte l’Est Républicain. La situation dégénère devant l’appartement de l’homme. Vraisemblablement en crise, ce dernier saisit un couteau et frappe le binôme d’ambulanciers, ajoute le quotidien. Les deux secouristes prennent la fuite pour tenter de regagner le parking de l’immeuble. Ils sont toujours poursuivis par leur agresseur. C’est à ce moment-là que l’un des ambulanciers constate qu’il a été gravement touché au thorax avant de s’effondrer. Quelques minutes plus tard, une patrouille de police, dépêchée pour sécuriser l’intervention au regard des antécédents psychiatriques de l’individu, arrive. Les policiers parviennent à interpeller l’agresseur, maîtrisé par un voisin, qui a été blessé superficiellement au passage. L’ambulancier, qui se trouve alors en urgence vitale absolue, est emmené par son équipier à l’hôpital Minjoz, non loin de là. Il ne survivra pas à ses blessures. L’agresseur – hospitalisé il y a encore quelques semaines dans un établissement psychiatrique - a été placé en garde à vue, a confirmé le parquet à l’AFP. Dans un tweet, le ministre de la Santé a rendu hommage à un ambulancier qui "avait décidé de dédier sa vie professionnelle aux autres".
Aujourd’hui un homme est mort en voulant secourir. Il était ambulancier et avait décidé de dédier sa vie professionnelle aux autres. Toutes mes pensées vont vers son équipier, sa famille, ses collègues et ses amis.
— Olivier Véran (@olivierveran) August 28, 2021
Forme-t-on trop de médecins ?
Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
[avec L’Est Républicain et AFP]
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