Infirmier libéral, un patient qui refusait le traitement proposé aux urgences de Riom, a blessé dimanche six personnels de l'hôpital dans un déchainement de violence avant d'être maîtrisé et transféré au CHU de Clermont-Ferrand.
L’émotion est toujours vive ce matin à l’hôpital de Riom dans le Puy-de-Dôme. Ce dimanche 18 mars, 6 membres du personnel soignant ont en effet été blessés par un patient en crise, qui s’est déchaîné sur les personnes voulant lui proposer un traitement. Les faits se sont déroulés en début d’après-midi. L’homme de 34 ans, qui travaille en tant qu’infirmier libéral, était placé sous surveillance médicale lorsqu’un médecin est venu lui proposer un traitement. Le patient aurait alors commencé à s’énerver. Le médecin lui a ensuite indiqué que s’il n’acceptait pas une hospitalisation libre, il faudrait procéder à une hospitalisation sous contrainte. C’est ce qui aurait fait basculer l’infirmier libéral dans un accès de rage particulièrement violent. Le patient se serait débarrassé de ses instruments de mesure avant de se jeter sur le médecin. Ce dernier aurait reçu des coups aux cervicales, mais également plusieurs coups de tête et des coups de pied. Plusieurs autres membres du personnel, dont des agents de sécurité, sont arrivés sur place pour calmer le forcené qui a continué à distribuer les coups et des morsures aux cervicales. Finalement maîtrisé, l’homme a reçu un sédatif avant d’être transféré au CHU de Clermont-Ferrand où il a été placé en chambre capitonnée. Une cellule psychologique a été mise en place au CHU de Riom. Trois agents ont été placés en arrêt maladie et les six personnels blessés ont fait une déclaration d’accident de services avant de porter plainte. Si les urgences hospitalières sont régulièrement le théâtre de violences, les faits revêtent "un caractère exceptionnel par la force déployée et le nombre de blessés", a expliqué une source policière interrogée par l'AFP, parlant de "coups et morsures" ayant entrainé "quelques traumatismes et quelques entorses". "Les victimes, prises dans l'urgence à effectuer leurs premiers soins, viendront déposer plainte ultérieurement, elles ne veulent pas laisser passer cela", a assuré la même source. Avec l'AFP et 24matins.fr
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