Selon les informations du quotidien Midi Libre, le Dr Denis Agret, médecin montpelliérain connu pour son opposition aux vaccins contre le Covid-19, a été condamné à trois ans d’interdiction d’exercice par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins d’Occitanie. La sanction est tombée. Le Dr Denis Agret, figure du mouvement antivax, a été condamné ce vendredi 22 avril à trois ans d’interdiction d’exercice par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins d’Occitanie. De multiples plaintes avaient été déposées à son encontre ces derniers mois. Diffusant des messages anti-vaccins contre le Covid-19 et anti-pass sanitaire, le praticien avait également proféré des menaçants visant le directeur de l’ARS Occitanie, mais aussi rendu public le nom d’une infirmière qui avait vacciné une jeune fille, décédée quelques jours après l’injection mais sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le décès et la vaccination. Cette dernière avait fait l’objet de multiples menaces. Bien avant, le Conseil de l’Ordre des médecins avait décidé de porter plainte contre l’urgentiste de formation devant la chambre disciplinaire de première instance au regard de ses dérapages sur le Covid, lui reprochant entre autres ses "manquements à la déontologie médicale", son "prosélytisme antimasques", et ses positions "radicalement contraires aux préconisations des autorités sanitaires", rappelle le quotidien Midi Libre qui a dévoilé la sanction de la chambre disciplinaire. Le journal rapporte que, selon le conseil de l’Ordre, "lorsqu'il s'est présenté devant son conseil départemental, le docteur Agret a enfreint les mesures sanitaires en vigueur, ne portant pas de masque et saluant ostensiblement la main pour saluer ses interlocuteurs".
Le praticien – qui avait annoncé qu’il mettait fin à son exercice médical fin 2021 – doit être encore jugé au pénal. Il comparaîtra notamment en juin prochain devant le tribunal correctionnel pour plusieurs infractions. Il a cependant été relaxé il y a peu, en février, dans le cadre d’une affaire de diffusion d’un cliché sur Internet sur lequel apparaissait des écoliers, à qui il avait demandé d’enlever leur masque. En décembre, rappelle Midi Libre, la Cour d’appel lui avait accordé l’annulation d’une série de mesures de son contrôle judiciaire (interdiction de manifester par exemple, ou de s’exprimer sur les réseaux sociaux). [avec Midi Libre]
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