Dans une petite commune de la Loire, un pharmacien a été forcé de fermer son officine deux jours à cause d'un dégât des eaux. Il n'en a pas fallu plus pour que la rumeur de sa mort se répande comme une trainée de poudre.
L'officine de Chambon-Feugerolles a été fermée deux jours à la suite d'un dégât des eaux. Depuis, la rumeur de la mort du pharmacien circule. A tel point qu'elle affaiblirait son commerce. Il a porté plainte contre X. Pour arrêter les rumeurs, Jean-Marc Bénaiche a donc décidé de parler à la presse, notamment à France Bleu Saint-Etienne Loire : "J'ai vécu ma propre mort du temps de mon vivant. J'ai vu les gens très affectés, des gens venir quasiment en pyjama." "Ce sont des marques d'affection, poursuit le pharmacien, parce que ça fait 36 ans que je suis installé au Chambon. Ensuite tout va très vite. De la crise cardiaque, certains m'ont raconté que la coiffeuse disait que j'étais tombé dans l'escalier." La pharmacien suspecte des gens mal intentionnés d’avoir répandu cette rumeur pour affaiblir son commerce. "Quand ce sont des infirmières d’une maison de retraite qui disent à des malades qu’ils doivent changer de pharmacien, cela pose forcément question", soupçonne le pharmacien qui a aussi contacté l’Ordre de sa profession pour le prévenir de ce problème. [Avec Francetvinfo.fr]
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