Depuis 2011, Sanicorse – la seule entreprise de l'île habilitée à traiter et éliminer les Dasri, obligation imposée aux producteurs de soins par le code de la santé publique – a fait exploser ses prix. Par exemple, + 194 % pour le centre hospitalier de Castelluccio en 2011, + 123 % entre 2011 et 2012 pour le centre hospitalier de Sartène et + 135 % pour la polyclinique du Sud de la Corse, en 2012. La DGCRF s'est également rendu compte que la stratégie de hausse des prix constante de Sanicorse était assortie de menaces de rupture de contrats, d'absence de réponse aux appels d'offre lancés et d'une volonté de l'entreprise de dissuader des établissements de santé de développer des solutions alternatives pour éliminer leurs propres Dasri. Ces "pratiques abusives" auxquelles les établissements ont été contraints, ont généré un surcoût non justifié, alors même que certains hôpitaux traversent de grandes difficultés financières, relève l'Autorité de la concurrence dans un communiqué, qui ne parle pas de racket à ce stade. Une sanction de 199 000 euros a été infligée à Sanicorse.
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