La patiente morte de botulisme victime d'un mauvais diagnostic? L'ARS enquête
L’ARS Nouvelle-Aquitaine se lance dans une nouvelle enquête après le décès d’une patiente atteinte de botulisme, mardi soir. Alertée par l’hôpital Beaujon (AP-HP) à Clichy, où la patiente avait été admise, l’ARS cherche à déterminer si la jeune femme âgée de 32 ans s’était d’abord présentée dans un service d’urgence en Gironde, avant de regagner la capitale. En effet, l’hôpital parisien pense qu’elle se serait rendue dans plusieurs services d’urgence au cours du week-end, sans avoir été diagnostiquée.
A la différence des autres patients victimes de la toxine, la jeune femme décédée avait “un tableau clinique atypique”, rapportent plusieurs sources à nos confrères de Sud Ouest. La victime ne présentait aucun trouble digestif, neurologique ou encore respiratoire, ni diplopie. Enfin, aucun médecin n’a alerté quant à la présence d’un cas de botulisme avant ce lundi, la veille de son décès. “L’une des grandes difficultés dans le botulisme, c’est justement d’établir un diagnostic sûr, d’autant que cette pathologie est rarissime”, confie un médecin au quotidien régional.
[Avec Sud Ouest]
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