Lubrizol : "Un peu plus d'une centaine" de passages aux urgences une semaine après l’incendie

03/10/2019 Par Marion Jort
Santé publique
Une semaine après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime), "un peu plus d’une centaine" de personnes se sont rendues aux urgences, d’après la porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye. 

 

C’était il y a une semaine. Le jeudi 26 septembre, vers 2h30 du matin, un incendie s’est déclaré dans l’usine chimique Lubrizol à Rouen, en Seine-Maritime, laissant plus de 5 000 tonnes de produits chimiques partir en fumée. Depuis, “un peu plus d’une centaine” de personnes se sont rendues aux urgences a affirmé la porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye, dans une interview sur BFMTV et RMC ce jeudi 3 octobre.  

“On a regardé le nombre de passages aux urgences du fait de gens se plaignant de conséquences du panache de fumée ou de l'incendie, on a un peu plus d'une centaine de personnes. On n'est pas dans des proportions qu'on a pu connaître pour d'autres catastrophes industrielles”, a-t-elle souligné, appelant à “se raccrocher à de la rationalité”

 

Qualité de l’air “respirable” 

Devant les doutes et les craintes des habitants, Sibeth Ndiaye a également confirmé que “la qualité de l'air est parfaitement respirable” et que “l'eau est potable”. Sur la dioxine, des prélèvements ont montré des résultats "à peu près similaires" dans les endroits atteints par le panache de fumée et ceux qui ne l'ont pas été, "qui se rapprochent du bruit de fond". Les investigations se poursuivent pour chercher d'éventuels "dépôts dans les produits alimentaires ou au niveau des élevages, chez les agriculteurs", et les résultats devraient être connus "d'ici la fin de la semaine", a ajouté la porte-parole du Gouvernement.  

Le Gouvernement a "une obligation de transparence et d'information", a-t-elle reconnu, mais "la transparence uniquement, sans explication de ce que sont les produits, comment ils agissent, leur degré de toxicité et des circonstances dans lesquelles elles peuvent être toxiques, n'a pas d'intérêt""Quand on a une information on la donne, on explique, on n'extrapole pas et on essaie de ne pas affoler les gens", a-t-elle dit. 

De son côté, Lubrizol "ne pourra pas s'exonérer de ses responsabilités", a affirmé Sibeth Ndiaye, et "si elle a des responsabilités elle sera mise en cause" et "poursuivie devant la justice".  

[Avec AFP] 

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

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Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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