L’affaire dite des “Mutuelles de Bretagne” l’avait obligé à démissionner du Gouvernement en juin 2017. Après avoir été entendu pendant 15 heures dans le cadre d’un “interrogatoire de première comparution”, le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi 12 septembre pour “prise illégale d’intérêts”. A peine nommé ministre de la Cohésion des territoires au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, le 24 mai 2017, Le Canard enchaîné révèle qu’en 2011, les Mutuelles de Bretagne qu’il dirigeait alors avaient loué des locaux commerciaux appartement à sa compagne. Elle aurait financé l’achat de ce bien à Brest (375 000 euros) avant de les louer aux Mutuelles de Bretagne.
Le parquet de Brest invoque à ce moment la prescription s’agissant d’un éventuel délit de prise illégale d’intérêts et juge que les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie ne sont “pas constituées”. L'affaire est classée en octobre 2017. Le mois suivant, elle est relancée par une plainte d'Anticor. Dans un communiqué publié suite à sa mise en examen aujourd’hui, Richard Ferrand a fait savoir qu’il prenait “acte de cette mesure procédurale qui va lui permettre de pouvoir se défendre dans ce dossier” et assure “rester serein”. Il affirme également rester “déterminé à poursuivre sa mission” et ne compte pas démissionner. [Avec AFP et France Bleu]
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