Après les propositions refusées en décembre dernier, l'assurance maladie a exposé hier aux syndicats médicaux ses dernières propositions pour compenser la hausse de la CSG par de nouvelles prises en charge de cotisations.
Trois médecins sur quatre auront droit à une compensation intégrale, et même au-delà, de la hausse de la CSG pesant sur leurs revenus, relate Les Echos. Les autres, ceux qui réalisent plus de 150.000 euros de bénéfices non-commerciaux par an, subiront une perte de 1 à 250 euros par an, c'est-à-dire au maximum 0,22 % de leurs revenus. Voilà les dernières propositions de l'Assurance maladie aux syndicats médicaux, hier mercredi, pour que les médecins en honoraires conventionnés stricts ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG en contrepartie de la suppression des cotisations sociales, la réforme instaurée pour tous les Français depuis ce 1er janvier.
Car les modalités ne sont pas applicables en l'état aux médecins de secteur conventionnel strict, puisqu' ils sont déjà dispensés du paiement d'une partie de leurs cotisations sociales, prises en charge par l'Assurance maladie. D'où la nécessité de concevoir un dispositif ad hoc. Dans ces propositions, les revenus inférieurs à 150.000 euros enregistreraient un gain de pouvoir d'achat. Concrètement, le montant de prise en charge de la cotisation familiale augmenterait, et une nouvelle prise en charge serait créée pour la cotisation de retraite de base. Un médecin de secteur 1 réalisant un bénéfice non-commercial de 100.000 euros enregistrerait, par exemple, un gain net de 175 euros par an après hausse de la CSG, en économisant 1.055 euros sur la retraite, et 310 euros sur la famille, explique Les Echos. [Avec lesechos.fr]
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