Téléconsultation : les recos de la HAS

11/01/2024 Par Sandy Bonin
E-santé
La Haute Autorité de santé (HAS) a publié ce mardi 9 janvier des recommandations sur l'implantation des cabines et équipement de téléconsultation. Quelques semaines plus tôt elle s'était exprimée sur les conditions de bonnes pratiques de ces actes de télémédecine.   

 

"L’implantation d’un équipement de téléconsultation ou de télésoin ne peut résulter de la seule logique commerciale de celui qui porte le projet d’implantation", indique la HAS dans ses recommandations. Pour l'heure, les propositions de la HAS sont provisoires, car soumises à consultation publique jusqu'au 22 janvier. La version définitive des recommandations sera disponible en mars. L'instance rappelle que l'ouverture des cabines de téléconsultation doit répondre à un besoin de santé identifié sur le territoire et venir en complémentarité de l’offre de soins locale existante.

Le lieu où se situe l’usager pendant la téléconsultation doit répondre à un cahier des charges précis, comme ne pas être directement accessible depuis l’espace public. Une zone d’attente doit permettre d’accueillir l’usager avant qu’il ne puisse accéder à l’équipement prévu pour la téléconsultation. Cette zone d’attente ne doit proposer la vente d’aucun produit et ne doit afficher aucune publicité.  

Une personne, tenue au secret professionnel, doit être présente lors de l'installation du patient.  

A compter de cette année, les entreprises de téléconsultation sont d'ailleurs obligées d'obtenir un agrément pour pouvoir se lancer. Fin décembre 2023, la HAS a publié un "référentiel de bonnes pratiques et méthodes d’évaluation applicables aux sociétés de téléconsultation". Ce document s’inscrit dans la mise en place de ce processus d’agrément qui conditionne la prise en charge par l’Assurance maladie des actes de téléconsultation.  

Les sociétés de téléconsultation devront ainsi informer l’usager de ses droits et des mesures de protection de ses données, recueillir et traiter le consentement libre et éclairé de du patient et "respecter le colloque singulier et indépendant entre le médecin salarié et l’usager". Elles devront également respecter le parcours de soins coordonné et transmettre au médecin salarié le nom et les coordonnées du médecin traitant de l'usager ou, le cas échéant, du médecin ayant sollicité l’acte. 

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

4 débatteurs en ligne4 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6