A la question "L’accès à l’aide active à mourir devrait-il être ouvert ?", 75% des votants de la Convention citoyenne sur la fin de vie ont répondu "oui". Les participants, réunis pour une huitième session, sont plus divisés quant aux modalités.
L’ouverture de l’aide active à mourir sous la forme du suicide assisté ou de l’euthanasie au choix a recueilli près de 40% des votes, alors que la proposition du suicide assisté avec exception d’euthanasie recueille un peu moins de 30% des suffrages.
L’ouverture de l’aide active à mourir sous la forme de l’euthanasie seule a recueilli 3% des votes, tandis que le suicide assisté seul a été approuvé par près de 10% des participants.
Dans le cas d’un suicide assisté comme d’une euthanasie, les citoyens de la Convention estiment que le patient doit être à l’initiative de la demande, que la demande doit être réitérée après un délai de réflexion et qu’elle doit être formalisée par écrit ou par enregistrement pour faire l’objet d’une preuve. Euthanasie et suicide assisté ne peuvent intervenir qu’en dernier recours, une fois que toutes les options ont été testées et ont échoué. Le patient doit avoir le choix du lieu (domicile, établissement de soins…) et la présence d’au moins un professionnel de santé est requise.
Le document final, dont la rédaction a été achevée, doit être être solennellement adopté lors de la prochain session à la fin du mois de mars. A cette occasion, les travaux de la Convention seront remis au Gouvernement, peut-on lire sur le site du Cese.
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