Sur sa page Facebook, l'humoriste a posté une vidéo d'appel au secours à Brigitte Macron, l'enjoignant d'empêcher la fermeture de la maternité de l'hôpital de Guingamp, au 1er janvier prochain.
"Ce que j’ai à vous dire est très important. J’entends la mauvaise nouvelle qu’on va peut-être fermer la maternité de Guingamp. Mais c'est pas possible ! C’est hors de question", s'indigne en très gros plan Jean-Marie Bigard en s'adressant à l'épouse du président de la République, plus exactement à son "cœur de femme". Et le créateur du subtil "lâcher de salopes", d'informer qu'il a personnellement consacré une partie de son argent à la construction d'une maternité au Burkina Faso "parce que j’avais un ami pédiatre à la retraite qui s’occupait de 13 villages de 1 000 personnes. Ça fait 13 000 personnes ! Il m’avait dit “Ici, les femmes accouchent sur les terres battues”. Particulièrement fier de cette construction (et à priori de son généreux mécénat), Jean-Marie Bigard révèle l’avoir baptisée "Sasha Bigard", dans le but de sensibiliser son fils. "Pour qu’il apprenne aussi qu’il doit de temps en temps payer de sa personne et aider les autres", a-t-il précisé. Pour sa part, Bigard s’est engagé à venir jouer à Guingamp autant de fois qu’il le faudra pour récolter des fonds et sauver la maternité. Dans Le Télégramme de Brest, le directeur de l'ARS Bretagne explique la décision de fermer la maternité au 1er janvier prochain par un soucis de sécurité, dans le cadre très contraint d'une mutualisation des ressources induite par une pénurie nationale de pédiatres et d'anesthésistes. " Le problème est là, explique-t-il. "Les postes sont ouverts mais l’on ne trouve pas toujours de candidat. Pour des raisons de sécurité, une maternité doit avoir 24 h/24 un pédiatre présent ou à proximité. Il manquait 4 demi-journées par semaine à la maternité de Guingamp. Côté anesthésiste, il fallait en recruter en intérim pour les périodes de creux mais, là encore, sans garantie d’en trouver. Cela pouvait entraîner des accidents. Nous sommes toujours dans l’évaluation bénéfices/risques." [Avec letelegramme.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus