"Le gouvernement a décidé qu'à partir du 1er février les médicaments utilisés dans le traitement des problèmes de fertilité seraient gratuits", a déclaré le responsable souverainiste dans une conférence de presse à Budapest. Ainsi dans l'avenir, la fécondation in vitro "ne sera plus soumise aux lois du marché".
Le mois dernier le gouvernement a annoncé avoir acheté six cliniques privées spécialisées, dont quatre à Budapest. Ces établissements ont été "achetés" et non pas "nationalisés", a précisé Viktor Orban.
Ce secteur de la médecine est "d'une importance stratégique pour le pays", a-t-il affirmé. Il a cherché à dissuader les entrepreneurs privés d'y investir car, a-t-il dit, "ils n'obtiendront pas les autorisations".
Cette décision est la dernière en date d'une série de mesures prises par Budapest pour freiner le déclin démographique de ce pays de 9,8 millions d'habitants, dont des primes versées aux couples pour les encourager à avoir plus d'enfants.
Outre la baisse des naissances, la Hongrie a perdu depuis dix ans des centaines de milliers de citoyens qui ont émigré, principalement en Europe de l'ouest.
[Avec AFP]
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