Injection de placenta humain : deux médecins proches de l'ex-présidente condamnés en Corée
Deux chirurgiens-plasticiens ont été condamnés ce jeudi, en Corée du Sud. Ils sont mêlés au scandale de corruption qui a entraîné la destitution de l'ex-présidente du pays.
En mars, la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye avait été confirmée. L'ex dirigeante, placée en détention, attend son procès pour abus de pouvoir, corruption ou encore divulgation de secrets d'Etat. Deux chirurgiens-plasticiens qui avaient traité l'ex-présidente sont mêlés à ce scandale et ont été jugés ce jeudi. Kim Sang-Man, qui avait injecté des extraits de placenta humain à la présidente, a lui été condamné à une amende de 10 millions de wons (8 000 euros) pour s'être appuyé sur des diplômes de médecine falsifiés pour traiter secrètement l'ex-présidente. Un autre chirurgien, Kim Young-Jae, a écopé d'une peine de 18 mois de prison avec sursis pour parjure, pour avoir affirmé à une commission d'enquête parlementaire qu'il n'avait donné aucun traitement cosmétique à Park Geun-Hye, avant de reconnaître qu'il lui avait injecté du Botox. Ces deux médecins n'étaient pas membre de l'équipe de la présidence. Ces praticiens qui ont officié pendant des années ont expliqué qu'ils avaient traité la présidente à de multiples reprises en l'absence et souvent à l'insu des médecins officiels. L'état de santé d'un président relève du secret d'Etat en Corée du Sud. "C'est un très grave problème que des médecins non membres de l'équipe médicale officielle aient pu rentrer à la Maison bleue et avoir un accès physique à la présidente", avait déclaré un député, au lendemain de la destitution de la présidente. [Avec AFP]
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