Maladie, divorce… En Belgique, 42 cabinets médicaux ont fait faillite l'an dernier
Auparavant, les médecins belges qui rencontraient des déboires financiers n'avaient d'autres choix que de rembourser leurs dettes, parfois sur plusieurs années. La nouvelle loi sur l'insolvabilité leur offre désormais la possibilité de prendre un nouveau départ : les professions libérales qui rencontrent des difficultés financières peuvent recourir à la réorganisation judiciaire ou à la faillite. Un effacement des dettes liées à leur activité professionnelle peut même être prononcé par le tribunal. Et surtout, les sommes acquises postérieurement à la faillite ne servent plus nécessairement au remboursement de la dette. L'an dernier, sur les quelque 10 000 faillites recensées par l'office de statistiques belges Statbel, 42 concernent des cabinets médicaux : 13 médecins généralistes, 15 médecins spécialistes et 14 dentistes. Les dossiers de surendettement suivis par la commission professionnelle et sociale mise en place par le Conseil de l'Ordre Bruxelles et Brabant wallon montrent qu'il s'agit souvent de maladie ou de burn-out, et parfois de mauvaise gestion administrative, d'investissements malheureux ou de divorce. A l'heure où un parti d'extrême gauche milite pour un plafonnement de la rémunération des médecins, "ces histoires démontrent que l'image d'un médecin avec une Ferrari devant sa villa avec piscine ne correspond pas à la réalité", relève le président de l'Association belge des syndicats médicaux (Absym), le Dr Marc Moens. [avec lespecialiste.be]
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