Une charte de bonnes pratiques a été signée à l'Institut national de lutte contre le cancer (INCa) par dix entreprises et collectivités*, visant à mieux prendre en compte la situation professionnelle de leurs salariés touchés par le cancer.
Aujourd’hui en France, 3 millions de personnes vivent avec ou après un diagnostic de cancer, rappelle l'INCa. Sur 1000 nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque jour, 400 concernent des personnes en activité professionnelle. "Souvent mal anticipé par les managers et les salariés, le retour en emploi des personnes malades fragilise au quotidien l’organisation de l’entreprise. Dans les deux ans qui suivent le diagnostic de cancer : 30% perdent ou quittent leur emploi, et parmi les personnes au chômage au moment du diagnostic, 1 sur 3 retrouve un emploi" signale l'Institut. D'où cette charte, signée par 10 entreprises et collectivités, qui souhaitent s'engager de façon opérationnelle pour améliorer la situation professionnelle de leurs salariés touchés par la maladie. Elaborée dans le cadre du Club des entreprises, animé conjointement par l’Institut national du cancer, l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH), l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) et son réseau des associations régionales (Aract), cette charte propose aux entreprises signataires onze engagements pour améliorer l’accompagnement des salariés touchés par le cancer et promouvoir la santé. Elle est structurée autour de 4 thèmes d’amélioration : accompagner le salarié dans le maintien et le retour en emploi ; former et informer les parties prenantes de l’organisation ; promouvoir la santé ; évaluer et partager. *AFNOR, Association nationale des directeurs des ressources humaines, Bordeaux Métropole, Carrefour, Groupe Casino, Disneyland Paris, Fermiers du Sud-Ouest groupe MAISADOUR, Institut national du cancer, la Mutualité Française, Sanofi.
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