"On approche des 500 000 tests par semaine, avec un taux de positifs de l'ordre de 1 à 1.5%", a indiqué Olivier Véran, dans Le Parisien, dimanche. Alors que le nombre de clusters ne cesse d'augmenter, le ministre de la Santé a signé un arrêté visant à augmenter les capacités de dépistage. Le texte, paru samedi au Journal officiel, élargit la liste des professionnels de santé autorisés à pratiquer un test PCR : infirmières, étudiants en odontologie, en pharmacie et en maïeutique, aides-soignantes, pompiers et secouristes pourront désormais prêter main forte aux biologistes et aux techniciens de laboratoires. De leur côté, les étudiants en médecine étaient déjà habilités.
Conformément à une annonce d'Emmanuel Macron, l'arrêté permet par ailleurs de bénéficier d'un test PCR "entièrement remboursé, sans avoir besoin d'une ordonnance et sans avoir à se justifier de la démarche ou présenter des symptômes", souligne Olivier Véran. Le test coûte 54 euros.
Pour l'épidémiologiste Catherine Hill, interrogée sur Europe 1 samedi, "si on veut contrôler l'épidémie il faut tester beaucoup plus largement la population". "On s'est concentré sur les foyers mais c'est une grave erreur, il faut se concentrer sur les porteurs du virus", a-t-elle prévenu.
[avec AFP et LeParisien.fr]
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus