La CNAM vient de mettre en ligne, de nouvelles données concernant la cartographie des pathologies et des dépenses. Les données sont tirées de l'analyse des remboursements de plus de 57 millions de bénéficiaires.
"Mine d'information", comme la CNAM le dit elle-même, cet outil révèle l'évolution de la prévalence et du poids dans les dépenses d'assurance maladie, des 56 pathologies, traitements ou prises en charge les plus fréquents sur le territoire (cancers, diabètes, maladies cardio-vasculaires, insuffisance rénale chronique, traitements psychotropes, maternité…). De nouvelles données viennent d'être ajoutées, soit inédites, soit mises à jour. Elles sont mises à disposition sur le site ameli.fr. Côté nouveauté, l’Assurance Maladie met à disposition pour la première fois 56 cartes de France présentant les taux de prévalence (sur la base du nombre de personnes ayant eu recours à des soins) par département en 2016 de 56 pathologies. Ces cartes permettent notamment de visualiser les disparités géographiques de prise en charge sur le territoire pour chacune des pathologies considérées. Autre nouveauté, la mise en ligne de données brutes (sous la forme de tableaux Excel) sur les dépenses remboursées au global chaque année pour une pathologie donnée, ainsi que les dépense moyennes remboursées par patient, et ce, de 2012 à 2016. En plus d’évaluer le poids respectif des différentes pathologies, ces jeux de données permettent d’affiner l’analyse des dépenses en fonction des différents postes de soins (consultations, médicaments, analyses de biologie, hospitalisations…). Enfin, des versions actualisées de documents déjà publiés avec des données sur 2016 sont désormais disponibles : c’est le cas des 56 fiches pathologies décrivant les caractéristiques des patients pris en charge (âge, sexe, taux de décès, fréquence selon le niveau géographique, dépenses d’Assurance Maladie afférentes…). Les tableaux détaillant le nombre de patients pris en charge pour chaque pathologie ont, quant à eux, été enrichis d’une analyse sur 5 ans (de 2012 à 2016) vs. 3 ans jusqu’à présent, informe l'assurance maladie dans un communiqué.
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