La rechute était qualifiée sur un score de symptômes et l’inflammation (objectivée par la CRP ou la calprotectine fécale). Et les deux objectifs principaux étaient le délai pour la rechute et le temps passé en rémission. Si l’arrêt de l’infliximab est associé à un risque de rechute augmenté (d’environ 40 % à 2 ans, par rapport à la combothérapie), la rémission est fréquente dès la reprise de l’anti-TNF (pour 96 %) et le temps passé en rémission sur 2 ans finalement très proche de celui observé avec la combothérapie, qui est le standard de traitement dans la maladie de Crohn réfractaire au traitement conventionnel. "Si l’on arrête l’infliximab, il n’est pas donc pas certain que le patient rechute, puisque 60 % ne le feront pas, résume le Pr David Laharie (Bordeaux), et si la rechute est effective, la presque totalité obtiendront une rémission à la reprise du traitement, ce qui ouvre la voie pour un allègement du traitement". L’immunosuppresseur associé limitant les risques d’immunogénicité des anti-TNF.
On sait maintenant, grâce à l’essai randomisé contrôlé de décroissance thérapeutique Spare (un projet GETAID académique) que l’on peut arrêter sans inconvénient l’infliximab et/ou l’anti-métabolite associé (un immunosuppresseur, Imurel le plus souvent) chez des patients atteints de Crohn en rémission soutenue (sans corticoïdes et depuis 6 mois).
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Julien Mir
Non
Ya rien de neuf. C'est décevant... 30€ c'est à peine le rattrapage de l'inflation : où en sera t-on en 2029 ? Aucune ouverture de ... Lire plus