Androcur : vers un formulaire d’accord de soins à signer avant le traitement

04/12/2018 Par Marielle Ammouche
Pharmacologie
Pour améliorer l’information des médecins et des patients dans le cadre de la prévention du risque de méningiome associé à la prescription d’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques), l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a réuni un groupe de travail rassemblant des représentants des différents acteurs concernés. Ils doivent élaborer les outils nécessaires pour sécuriser davantage l’utilisation de ces produits.

Après échange avec les différents acteurs impliqués, l’ANSM propose en particulier la mise en place "rapide" d’un formulaire annuel d’accord de soins, qui sera indispensable avant toute délivrance du médicament, en pharmacie, et qui devra être co-signé par le patient et le prescripteur. Cette "contractualisation entre un patient et son praticien" permettra "chaque année de repenser la nécessité de poursuivre ce traitement", a souligné Jean-Michel Race, directeur des médicaments d'endocrinologie et de gynécologie à l'ANSM. "Le caractère un peu solennel de la chose permet de s'assurer que chacun prend bien la mesure du traitement qu'on va prescrire, du risque et de la surveillance" qu'il impose, a-t-il ajouté, précisant que ce formulaire serait mis en place "avant la fin de l'année".

Divers documents d’information seront aussi élaborés : à destination des utilisateurs actuellement traités ou envisageant un traitement par acétate de cyprotérone ; à l’ensemble des personnes traitées au cours des 24 derniers mois ; et à l’attention de tous les médecins ayant prescrit de l’acétate de cyprotérone sur cette même période. La première réunion de ce groupe se tiendra avant la fin de l’année 2018. Cette nouvelle étape s’ajoute aux précédentes mesures de l’ANSM : mise en place d'un numéro vert (0 805 04 01 10) ; et diffusion de recommandations aux professionnels de santé.

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