Il s’agit du gène CADM1 pour Cell Adhesion Molecule 1, un gène d’adhésion cellulaire neuronal. Un séquençage de l’exome entier, réalisé de manière indépendante et dans deux séries indépendantes, d’une part de 40 et d’autre part de 81 adénomes de Conn, a mis en évidence des variants intra-membranaires responsables d’une production d’aldostérone chez 2 patients qui avaient une hypertension et un hyperaldostéronisme primaire périodique traité par surrénalectomie. Les études de réplication ont identifié, pour chaque variant 2 adénomes de Conn de plus donnant un total de 6 adénomes porteurs de cette mutation somatique. Le gène le plus up-régulé (10 à 15 fois) dans des cellules corticosurrénaliennes H292R transduites avec les mutations en question (en comparaison avec le gène CADM1 sauvage) était le CYP11B2 (aldostérone synthase) et les rythmes biologiques étaient les processus les plus exprimés de manière différentielle. L’invalidation de CADM1 ou sa mutation inhibe le blocage de la jonction gap par Gap27, augmente la CYP11B2 de manière similaire aux mutations de CADM1. L’expression de la gap jonction A1, la protéine principale de la gap jonction dans la zone glomérulée surrénalienne, est inégale et des gap jonctions annulaires (séquelles de communication des gap jonctions) et moins fréquente dans les micronodules CYP11B2 positifs que dans la zone glomérulée adjacente. En conclusion, les mutations somatiques de CADM1 sont à l’origine d’une hypertension réversible par hyperaldostéronisme primaire et illustrent le rôle de la communication des gap jonctions dans la suppression de la production physiologique d’aldostérone.
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