Contraception d’urgence : lutter contre le manque d’informations des jeunes

02/07/2019 Par Marielle Ammouche
Gynécologie-Obstétrique
Une grande campagne menée par Santé publique France vise à répondre au manque d’information sur la contraception d’urgence. Une grande enquête réalisée en 2016 montrait, en effet, que 40% des moins de 30 ans pensaient à tort "que la contraception d'urgence est efficace uniquement si elle est prise dans les 24h". Seul 1% des personnes interrogées savent que le délai maximum va jusqu'à cinq jours.

Or, "la contraception d'urgence doit être prise si possible dans les douze heures après un rapport non ou mal protégé mais elle peut être prise dans les trois jours ou cinq jours selon le médicament utilisé", explique Santé publique France. La durée d'efficacité varie en effet selon le type de pilule utilisé. Par ailleurs, la contraception d'urgence peut également passer par la pose d'un stérilet, dans les 5 jours après le rapport. L'agence de santé publique et le ministère de la Santé ont décidé d'insister sur ce message dans la campagne diffusée sur des sites internet et les réseaux sociaux jusqu'au 21 juillet. "Un rapport non ou mal protégé? Un oubli de pilule? Tu as 5 jours maximum pour agir!", indique l'un des slogans, qui cible notamment les utilisateurs du réseau Snapchat âgés de 13 à 18 ans. L'objectif est "d'informer les jeunes, qu'en cas de doute, ils ont les moyens d'agir", souligne Santé publique France. Chaque message renvoie pour plus d'informations vers le site Onsexprime.fr, "qui répond à toutes les questions que l'on peut se poser sur la contraception d'urgence: comment ça marche? Où et comment se la procurer? A qui s'adresser?". La contraception d'urgence est disponible sans prescription médicale et de façon anonyme et gratuite aux mineures d'au moins 15 ans. Il est notamment possible de se la procurer en pharmacie, dans les centres de planification ou de dépistage du VIH, ainsi qu'auprès des infirmières scolaires, rappelle l'organisme public. La contraception d'urgence "constitue une solution de rattrapage qui permet de réduire le risque de grossesse non prévue" mais "ne constitue pas une méthode de contraception régulière", ajoute-t-il.

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

21 débatteurs en ligne21 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6