Le régime mimant le jeune intermittent prévient les effets du régime hyperlipidique sur le risque cardiométabolique et l’espérance de vie… de la souris

26/10/2021 Par Pr Philippe Chanson
Cardio-vasculaire HTA Endocrinologie-Métabolisme Nutrition
L’obésité en relation avec l’alimentation est un facteur de risque majeur de syndrome métabolique, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Différentes interventions diététiques avec des périodes de jeûne intermittent pourraient être bénéfiques dans le traitement de l’obésité, du syndrome métabolique et des maladies cardiovasculaires.

Une équipe américaine a donc testé chez la souris si un régime mimant une période de jeûne de 5 jours et cela toutes les 4 semaines pendant une période de 2 ans améliorait ou non les effets liés à un régime hypercalorique riche en lipides donné à des souris femelles. Ces cycles mensuels de 5 jours inhibent l’obésité en rapport avec le régime hyperlipidique hypercalorique en réduisant l’accumulation de graisse viscérale et sous-cutanée sans entraîner de perte de masse maigre. Les cycles de jeûne pendant 5 jours, tous les mois, augmentent la vascularité cardiaque et la résistance aux cardio-toxines, permet de prévenir l’hyperglycémie induite par le régime hyperlipidique hypercalorique, l’hypercholestérolémie et l’hyperleptinémie et améliore la tolérance au glucose. Les effets de ces cycles de jeûne de 5 jours chaque mois sur l’expression des gènes associés au métabolisme mitochondrial et la biogenèse des adipocytes et la cétogenèse maintenue chez les souris nourries par un régime riche en calories hors lipides suggèrent un rôle pour la reprogrammation des cellules adipeuses dans la prévention de l’obésité. En conclusion, les effets de ce jeûne intermittent de 5 jours par mois chez la souris sur l’adiposité et le vieillissement cardiaque pourraient expliquer la protection vis-à-vis de la mortalité précoce liée aux régimes hyperlipidiques hypercaloriques. Reste maintenant à démontrer tout cela dans l’espèce humaine… !

Faut-il mettre fin à la possibilité pour un médecin retraité de prescrire pour lui-même ou pour ses proches ?

Albert Dezetter

Albert Dezetter

Non

A partir du moment où il entretient ses capacités professionnelles, le médecin âgé conservera sa capacité à prescrire pour lui-mêm... Lire plus

0 commentaire
2 débatteurs en ligne2 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
10
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2