Une équipe américaine a donc testé chez la souris si un régime mimant une période de jeûne de 5 jours et cela toutes les 4 semaines pendant une période de 2 ans améliorait ou non les effets liés à un régime hypercalorique riche en lipides donné à des souris femelles. Ces cycles mensuels de 5 jours inhibent l’obésité en rapport avec le régime hyperlipidique hypercalorique en réduisant l’accumulation de graisse viscérale et sous-cutanée sans entraîner de perte de masse maigre. Les cycles de jeûne pendant 5 jours, tous les mois, augmentent la vascularité cardiaque et la résistance aux cardio-toxines, permet de prévenir l’hyperglycémie induite par le régime hyperlipidique hypercalorique, l’hypercholestérolémie et l’hyperleptinémie et améliore la tolérance au glucose. Les effets de ces cycles de jeûne de 5 jours chaque mois sur l’expression des gènes associés au métabolisme mitochondrial et la biogenèse des adipocytes et la cétogenèse maintenue chez les souris nourries par un régime riche en calories hors lipides suggèrent un rôle pour la reprogrammation des cellules adipeuses dans la prévention de l’obésité. En conclusion, les effets de ce jeûne intermittent de 5 jours par mois chez la souris sur l’adiposité et le vieillissement cardiaque pourraient expliquer la protection vis-à-vis de la mortalité précoce liée aux régimes hyperlipidiques hypercaloriques. Reste maintenant à démontrer tout cela dans l’espèce humaine… !
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