Afin de préciser cette association SOPK/complications cardiovasculaires, l’analyse d’une base de données a été menée auprès de femmes âgées de 15 à 65 ans hospitalisées. Sur le nombre total d’hospitalisations, 13 896 avaient un diagnostic de SOPK. Le SOPK était associé à la plupart des complications cardiovasculaires, en particulier un critère composite cardiovasculaire (odds ratio ajusté -ORa- = 1.73 ; IC 95 % = 1.55 – 1.93 ; p < 0.001). Il était aussi associé aux événements cardiovasculaires majeurs (ORa = 1.31 ; 1.21 – 1.53 ; p < 0.001), aux maladies coronariennes (ORa = 1.65 ; 1.35 – 2.01 ; p < 0.001), aux AVC (ORa = 1.46 ; 1.08 – 1.98 ; p = 0.014), à l’insuffisance cardiaque (ORa = 1.30 ; 1.07 – 1.57 ; p = 0.007), à la fibrillation auriculaire et à l’arythmie (ORa = 2.2 ; 1.89 – 2.57 ; p < 0.001) et au cœur pulmonaire (ORa = 1.58 ; 1.23 – 2.03 ; p < 0.001) chez les femmes hospitalisées âgées de moins de 40 ans. Toutefois les associations entre le SOPK et les complications cardiovasculaires étaient médiées par l’obésité et le syndrome métabolique. En conclusion, le syndrome des ovaires polykystiques est donc bien associé aux événements cardiovasculaires et l’association est médiée par l’obésité et le syndrome métabolique, particulièrement chez les femmes hospitalisées âgées de moins de 40 ans aux Etats Unis.
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