Les autorités sanitaires encouragent à limiter les prescriptions de paracétamol
Pour cela, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en partenariat avec le Collège de la médecine générale (CMG) et les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) formulent des recommandations afin d’en modérer l’utilisation et "permettre ainsi aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier", souligne l’ANSM dans un communiqué. L’agence précise que "la production a été optimisée pour permettre un approvisionnement continu sur l’ensemble du territoire". Et un contingentement quantitatif ayant été mis en place depuis le mois de juillet 2022 pour l’approvisionnement des pharmacies de ville. Il est ainsi préconisé aux médecins d’éviter de prescrire du paracétamol aux patients qui n’en ont pas un besoin immédiat. Et si possible, de privilégier une posologie de trois prises par jour, soit toutes les 8 heures, plutôt que quatre prises, soit toutes les 6 heures. Les pharmaciens doivent aussi tenter de limiter et d’adapter la dispensation aux besoins des patients. Et en l’absence de prescription, il est conseillé de demander aux patients leur accord pour inscrire les dispensations de paracétamol dans leur dossier pharmaceutique. Enfin, il est recommandé aux patients de ne pas constituer de stocks.
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