Mpox : l’OMS précise les modes de transmission et les mesures préventives
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé, mardi 27 aout, que le Mpox se transmettait surtout par contact étroit et que les gouttelettes n’étaient qu’une voie de transmission "mineure".
Les principales voies de transmission sont ainsi le contact peau à peau (toucher, relations sexuelles, …) et le contact bouche-à-bouche ou bouche à peau (baisers). La transmission par gouttelettes, lorsque que l’on est proche ou que l’on parle avec une personne contaminée, est aussi présente. "Si vous parlez à quelqu'un de près, si vous respirez sur lui, si vous êtes physiquement proche de lui, il est possible que les gouttelettes, si vous avez des lésions, se propagent à quelqu'un d'autre", a indiqué une porte-parole de l'OMS, Margaret Harris, lors d'un point de presse régulier à Genève. "Mais il s'agit d'une source mineure" de transmission, a-t-elle insisté.
Dans tous les cas, a-t-elle ajouté, "des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement la dynamique de la transmission" du virus.
D'après l'OMS, la contamination serait aussi possible via des vêtements ou des surfaces infectées car le virus semble rester présent pendant un certain temps sur les surfaces qui ont été touchées par une personne atteinte de la maladie. Une personne qui les toucherait à son tour risquerait elle aussi d'être infectée si elle présente des coupures ou des abrasions ou si elle se touche les yeux, le nez, la bouche ou d'autres muqueuses avant de s'être lavé les mains.
D’où l’importance du nettoyage, de la désinfection des surfaces et des objets, et du lavage des mains. L’OMS recommande aussi le port du masque aux personnes ayant le Mpox, à leurs contacts et aux travailleurs de la santé. En revanche, elle ne prône pas pour un port généralisé du masque.
D'après l'OMS, les personnes atteintes de Mpox sont contagieuses jusqu'à ce qu'une croûte se soit formée sur toutes leurs lésions, que les croûtes soient tombées et qu'une nouvelle couche de peau se soit formée dessous, et que toutes les lésions sur les yeux et sur le corps aient cicatrisé, ce qui prend "deux à quatre semaines".
L’OMS a déclenché le 14 aout son plus haut degré d'alerte mondiale du fait de la recrudescence du Mpox en Afrique, en particulier en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Cette épidémie est liée à l'apparition d'un nouveau variant (1b). En RDC "circulent en même temps: le clade 1a et le clade 1b", mais "nous ne disposons pas de données" pour dire que l'un est plus dangereux que l'autre, a insisté Margaret Harris.
L'OMS évalue à 135 millions de dollars les fonds requis pour financer la riposte internationale au Mpox au cours des six prochains mois. Elle a lancé mardi un appel de 87,4 millions de dollars pour soutenir ses propres activités de lutte contre le virus.
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