Dans les études comparatives, le traitement par analogue de GnRH augmente la taille finale de + 4.83 cm (IC 95 % = +2.32 à + 7.34 ; 4 études) et diminue l’IMC (3 études ; diminution moyenne de -1.01 ; -1.64 à -0.37) chez les filles ayant une puberté précoce centrale idiopathique, en comparaison de l’absence de traitement. L’incidence du syndrome des ovaires polykystiques n’est pas significativement différente avec ou sans traitement par analogue de GnRH. Les preuves pour les autres critères d’évaluation à long terme sont très ténues pour en déduire d’autres effets démontrés du traitement par analogue du GnRH. Il n’y a pas d’étude avec un bon niveau de preuves chez les garçons.
En conclusion, en comparaison avec l’absence de traitement, les analogues de GnRH augmentent la taille finale et diminuent l’IMC chez les filles ayant une puberté précoce centrale idiopathique sans augmenter le risque de SOPK. On ne dispose, malheureusement pas, de données solides sur l’infertilité ou le risque de cancers ou de maladies métaboliques à long terme.
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