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Un cas de fièvre de Lassa en Ile-de-France
Le ministère de la Santé a confirmé, le 2 mai, l’existence d’un cas de fièvre de Lassa en région parisienne. Il s’agit d’un militaire revenant de l’étranger, qui a été hospitalisé, mais dont l’état de santé "n’inspire pas d’inquiétude".
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Une enquête concernant l’entourage est en cours afin d’identifier les personnes qui auraient eu des contacts à risque avec le patient.
Cette maladie, une fièvre hémorragique qui tire son nom d’une ville du Nigéria, est en effet liée à un arénavirus qui se transmet par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée.
"Le risque de survenue de cas secondaires est donc limité aux personnes ayant eu des contacts directs avec les fluides biologiques du patient, en particulier les personnels de santé l’ayant pris en charge", précise le ministère. En cas de contact à risque, une procédure spécifique est indiquée, reposant en premier lieu sur un isolement en cas de symptômes (notamment de fièvre), et une prise en charge médicale.
Les symptômes peuvent apparaître tardivement, dans un intervalle allant jusqu’à 21 jours après le dernier contact à risque.
La maladie débute entre 6 à 21 jours après la contamination. Elle est à déclaration obligatoire. Les signes cliniques sont peu spécifiques : fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, céphalées, myalgies, arthralgies, asthénie. Dans les cas sévères, les symptômes peuvent s’aggraver. Cependant, dans la majorité des cas (80%), la maladie est asymptomatique.
Références :
Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, 2 mai.
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