L'improbable pacte secret proposé par le Pr Fourtillan à Macron pour "arrêter le massacre" des vaccins
"Nous nous engageons, Jean-Bernard Fourtillan, Guy Legros, et nos épouses […] à ce que personne d'autre que nous quatre, et vous-même, n'ait jamais connaissance de cette lettre et de ses annexes, quoi qu'il arrive, après la réception de celles-ci au palais de l'Elysée." Mis en cause par l'ANSM et l'Ordre des médecins pour avoir mené un essai clinique illégal dans une abbaye poitevine, le Pr Fourtillan, président du Fonds Josefa, contre-attaque. Dans une lettre datée du 29 octobre, il propose au Président de la République un plan d'action pour "arrêter le plus grand scandale jamais vu dans l'histoire de la médecine : le massacre imposé à tous les enfants nés en France depuis le 1er janvier 2018". Car pour ce pharmacien de formation, il ne fait aucun doute que la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson sont causées par l'aluminium présent dans les vaccins, mais aussi dans les pansements gastriques anti-acides. "Les enfants nés depuis le 1er janvier 2018, auxquels on impose les 11 vaccins obligatoires, ont toutes les chances d'avoir une de ces deux maladies neurodégénératives incurables avant l'âge de 5 à 10 ans", prophétise le Pr Fourtillan. Un combat qui l'a rapproché du Pr Henri Joyeux, devenu vice-président du Fonds Josefa. Dans sa missive, le pharmacien plaide d'ailleurs la cause de son "ami" cancérologue, mis en cause par l'Ordre des médecins, auprès d'Emmanuel Macron. "On lui reproche, à tort, d'être anti-vaccins alors qu'il est uniquement, et à juste titre, contre les vaccins qui contiennent de l'aluminium", souligne celui qui se présente comme le "seul expert" en pharmacocinétique d'Europe. Et de proposer "deux solutions" à Emmanuel Macron : "une bonne, et… une mauvaise". La mauvaise, dit-il, consisterait à "dénoncer publiquement le scandale de l'aluminium", ce qui aboutirait à interdire les vaccins et médicaments en contenant. Problèmes, souligne-t-il : l'image des laboratoires sera encore ternie et les parents se retourneraient contre l'Etat français, ce qui va générer "une situation de chaos". La bonne consiste pour le Pr Fourtillan à interdire la fabrication de tous ces médicaments, à désigner l'ANSM et Agnès Buzyn pour uniques responsables, tout en dédouanant les fabricants qui, eux, "ne connaissaient pas le danger mortel de l'aluminium des vaccins". Car le Pr Fourtillan compte sur ces mêmes fabricants pour produire le seul et unique traitement existant (d'après lui) : les fameux patchs à la valentonine, hormone "de veille" dont il revendique la découverte, et au 6-méthoxy-Harmalan, testés "avec succès" par le Fonds Josefa sur plusieurs centaines de patients atteints de maladie de Parkison, d'Alzheimer, de...
dépression et de troubles du sommeil. Un marché estimé à "2000 milliards d'euros", dans 5 ans. De quoi sensiblement accroître le PIB français, souligne-t-il. Mais l'essai, jugé illégal par l'ANSM, a été arrêté, la fabrication des patchs stoppée. Une information judiciaire pour “abus frauduleux de l'ignorance ou de la faiblesse d'une personne vulnérable”, “tromperie sur la nature, la qualité substantielle ou l'origine d'une prestation de services” et “ouverture d'un établissement pharmaceutique sans autorisation” a été ouverte. Le Pr Fourtillan dément ces accusations. Sachant pertinemment que ces découvertes seraient considérées comme "trop belles pour être vraies", il a décidé de ne pas "utiliser la voie classique de développement d'un nouveau médicament", soit l'essai clinique. "Nous n'aurions pas obtenu l'AMM avant 2023", justifie-t-il. Les 400 malades testeurs, "dont 40 médecins", se sont appliqués les patchs sur la peau "librement", plaide-t-il. Pour le Pr Fourtillan, l'ANSM et la ministre de la Santé ont voulu "faire un coup médiatique au moment de l'ouverture du procès du Médiator, afin de se racheter". Le pharmacien termine en conviant le Président à une rencontre secrète à l'Elysée aux côtés de Guy Legros, président d'une association de patients testeurs de ses patchs, et de Brigitte Macron. Sans réponse de sa part, il menace de "mettre en œuvre la mauvaise solution". La "réponse" d'Emmanuel Macron est intervenue deux semaines plus tard… "Le 13 novembre 2019, à 7h du matin, 10 personnes de la police judiciaire ont fait irruption à mon domicile pour une perquisition. Ils m’ont mis en garde à vue pendant 24 heures", révèle le Pr Fourtillan sur le site du Fonds Josefa, publiant le fameux courrier adressé au Président, ainsi qu'un "certificat d'expertise" pour toute personne souhaitant s'opposer à l'administration des vaccins. Loin de se laisser abattre, le pharmacien entend désormais poursuivre le chef de l'Etat pour "crimes contre l'Humanité". Le Pr Joyeux, lui, n'a pas encore réagi.
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