Manque de suivi médical : un syndicat d'enseignants porte plainte contre le ministre de l'Education
"Les collègues sont livrés à eux-mêmes. On aurait pu empêcher certains actes dramatiques de se produire", estime sur France 3 Gérard Lenfant, président du syndicat Action et démocratie pour l'académie de Montpellier. Suicide d'un enseignant à Béziers en avril, tentative d'immolation devant un collège de Sète en février… le syndicat d'enseignants pointe la "recrudescence du nombre de maladies professionnelles et de suicides d’agents intervenus depuis la prise de fonction de Jean-Michel Blanquer" qui serait d'après lui "directement imputable à la détérioration des conditions de travail, à la crise profonde qui frappe l’institution scolaire mais aussi à la négligence du ministre vis‐à‐vis de ses obligations". En cause, notamment, le manque de médecins de prévention. En 2014, ils n'étaient que 83 pour 977 274 agents, soit un pour 15000. Plusieurs académies en étaient dépourvues. D'après Action et démocratie, la situation ne s'est pas améliorée depuis. Conséquence : seuls 3% des agents bénéficieraient d'une visite médicale tous les 5 ans, comme l'impose la loi. Dénonçant cette situation, le syndicat vient de porter plainte devant la Cour de justice de la République contre le ministre de l'Education nationale pour "non-respect de ses obligations en matière de prévention des risques et de suivi de la santé des agents". [avec France 3]
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