Confirmant que "quasiment" tous les stocks de vaccins contre la grippe commandés cette année ont été "utilisés", Agnès Buzyn a assuré que de nouveaux vaccins seraient mis à disposition "dans les jours qui viennent". De son côté, la FMF s'inquiète d'une Rosp "grippée" par cette pénurie de vaccins, dont dépendent deux indicateurs.
"Peut-on vraiment rendre les médecins responsables des mauvais chiffres de la vaccination alors même qu'il n'y a pas assez de vaccins pour couvrir la population cible ?", interpelle la Fédération des médecins de France dimanche 16 décembre, s'étonnant de cette pénurie précoce de vaccins contre la grippe dans "la plupart des pharmacies" alors que la campagne de vaccination est censée courir jusqu'au 31 janvier. Et le syndicat de demander à ce que les médecins bénéficient d'office du taux maximum pour les deux indicateurs de la Rosp correspondants. Interrogée lundi soir sur BFMTV, la ministre de la Santé a confirmé que "quasiment" "tous les stocks" de vaccins ont déjà "été utilisés". Une "première", souligne-t-elle. Pour Agnès Buzyn, c'est le signe "que le message de l'intérêt de la vaccination contre la grippe commence à passer dans la population". Les stocks avaient pourtant été augmentés de 10% par rapport à l'an passé, a précisé la ministre. "Nous allons recommander des vaccins bien entendu", a-t-elle assuré. "J'essaie d'avoir les stocks le plus rapidement possible, donc je ferai des annonces dès qu'il y aura des nouveaux stocks mis à disposition dans les jours qui viennent." "Il reste encore du temps pour se faire vacciner, parce que la grippe n'est pas encore arrivée", a rassuré Agnès Buzyn. "Et en plus le vaccin de cette année protège bien contre les virus qui circulent actuellement dans l'hémisphère sud, et donc a priori nous devrions être bien protégés." [avec AFP]
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